Imaginez vos murs comme de grandes éponges.
Quand le sol est humide, l’eau remonte lentement dans la maçonnerie par de minuscules canaux : c’est ce qu’on appelle les remontées capillaires.
Dans un mas, bâti sans fondations modernes ni barrière étanche, ce phénomène est fréquent.
Cas d'un mas rénové dans la région de Montarnaud dans l’Hérault.
Vos murs fonctionnent comme des éponges : l’eau du sol remonte lentement par de minuscules canaux naturels. Dans un mas ancien, construit sans barrière étanche, ce phénomène est courant.
Murs abîmés : cloques, peintures qui se décollent, traces blanches de salpêtre.
Pierres et joints fragilisés : cassés par la cristallisation des sels.
Bois et métaux attaqués : plinthes pourries, solives affaiblies, fers rouillés.
Maisons plus froides : un mur humide isole moins, on chauffe davantage… mais on a toujours froid.
Air moins sain : humidité = moisissures et acariens.
Gêne respiratoire : asthme, allergies, irritations.
Odeurs d’humidité : persistantes et désagréables.
Inconfort quotidien : sensation de froid permanent.
Dans de nombreux villages et villes du Sud, notamment :
Hérault : Montpellier, Béziers, Pézenas, Lodève, Saint-Guilhem-le-Désert.
Gard : Nîmes, Uzès, Sommières, Villeneuve-lès-Avignon.
Aude : Carcassonne, Narbonne, Castelnaudary, Lagrasse.
Vaucluse : Avignon, Châteauneuf-du-Pape, L’Isle-sur-la-Sorgue, Cavaillon.
En résumé : les remontées capillaires sont discrètes mais redoutables. Elles abîment les murs, augmentent le froid, et nuisent à la santé des habitants.